Notre sommeil représente un tiers à un quart de notre vie : à 60 ans nous avons passé quinze ans dans les bras de Morphée. Mais nous sommes une vingtaine de millions en France à souffrir d’un mauvais sommeil. Alors comment faire pour débrancher notre cerveau et enfin dormir ? Il est possible de retrouver un bon sommeil réparateur.
Tout simplement en débranchant votre cerveau ?
Apprendre à débrancher son cerveau.
L’un des principaux conseils donné aux personnes présentant des difficultés à s’endormir est d’adopter une meilleure hygiène de vie / de sommeil, ce qui passe notamment par des conseils tels que
:
faire le vide dans sa tête, faire du sport, se coucher à horaires régulier.
Malheureusement ces conseils sont souvent peu respectés, pas toujours faciles à mettre en œuvre et nécessitent des changements et des prises d’habitudes qui sont rarement au rendez-vous.
Les somnifères, dont la dangerosité à long terme a été prouvée (et ce même à partir de 18 ingestions par an), ne peuvent représenter qu’une solution d’appoint.Les troubles de l’endormissement sont
dans la grande majorité des cas liés à des problèmes de stress (voir les études citées plus bas) ou plus précisément de gestion du stress (et même des micro-stress). Les personnes souffrant de ces
troubles n’ont que trop rarement été éduquées à gérer leur stress et à stimuler une relaxation idéale par elles-mêmes.
La sophrologie, la méditation et le Yoga qui s’attaquent directement à ce problème sont des solutions efficaces, recommandées par des médecins du sommeil, mais qui, comme les changements de mode de
vie, nécessitent un investissement en temps et/ou financier conséquent.
Un dérèglement du système nerveux autonome est au cœur de nombreux problèmes d’endormissement.
Plusieurs études ont mis en évidence une corrélation entre activation du système nerveux sympathique et difficultés d’endormissement.
La respiration lente comme outil de régulation du SNA
La respiration est au cœur de pratiques comme la méditation (avec objet), le Yoga (Pranayama) et la Sophrologie. Ces différentes pratiques ont fait l’objet d’un regain d’intérêt à partir des années
70 et de nombreuses études ont montré que ces pratiques favorisaient une baisse de l’activité sympathique. Si la méditation n’impose pas de rythme spécifique de respiration, le fait de se concentrer
sur cette respiration entraine presque toujours un ralentissement rapide de cette respiration. A l’inverse le Yoga et la sophrologie visent à un ralentissement du rythme respiratoire lorsque
l’objectif est de se calmer et au contraire à une accélération pour se sentir plus énergique.
Les explications de l’influence d’une respiration lente sur l’activité du système nerveux autonome sont diverses : stimulation du baroréflexe?
Phénomène d’hyperpolarisation?
Plus simplement le fait que la respiration soit une des seules composantes du Système Nerveux autonome dont l’être humain peut prendre le contrôle n’est peut-être pas anodin.
Un rythme particulier : 6 respirations par minute.......
Le rythme de 6 RPM que l’on retrouve dans une des études précédemment citée, revient également dans ce que l’on appelle la cohérence cardiaque, popularisée en France par le Docteur David
Servan-Schreiber et le docteur David O’Hare, dont le but est également de
rééquilibrer le système nerveux autonome.
Ce rythme est, selon plusieurs études, le rythme qui optimise la stimulation du baroréflexe. Si chaque organisme est différent il semble que le rythme de 6 RPM soit relativement universel.
Le baroréflexe est la réponse déclenchée par la stimulation des barorécepteurs. Les barorécepteurs sont majoritairement situés sur les gros vaisseaux, aorte et carotides.
Lorsqu’ils sont stimulés par une distension des parois artérielles, ils envoient un signal qui active le nerf vague et stimule ainsi l’activité parasympathique.
Il n'y a pas plus simple : Apprenez à respirer en Cohérence Cardiaque......
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